Racines dans la navigation
Avant que l'on ne commence à utiliser des conteneurs à grande échelle, le bois de calage empêchait les cargaisons de glisser ou de rouler et d'être endommagées par l'humidité, et il veillait à ce que le poids soit réparti proportionnellement dans le navire. Lors du déchargement dans le port, le bois de calage était souvent simplement jeté par-dessus bord. Il arrivait que le bois flottant se retrouve dans les hélices d'autres navires – où il causait parfois des dégâts – mais il était aussi souvent récupéré comme bois de chauffage. Il prouvait ainsi deux fois son utilité.
Cargaison fermement maintenue en place
Afin de garder les cargaisons de navires en place, on plaçait autrefois une couche de poutres en bois – ou bois de calage – sur le fond du bateau, dans le sens de l'évacuation des eaux, de sorte que l'eau puisse facilement s'écouler. On posait là-dessus en oblique une deuxième couche de bois de calage, sous laquelle l'air pouvait continuer de circuler librement. Le bois de calage pour le transport routier se compose souvent de poutres en bois qui sont dotées de rainures, où l'on peut passer des cordes pour fixer le chargement. On fixe aussi fermement les chargements au moyen de cales – ce sont des blocs en bois qui sont coupés en oblique d'un côté.
Exigences de qualité pour le bois de calage
Le bois de calage n'est pas le bois le plus cher, mais il doit être de bonne qualité. Il ne doit par exemple pas contenir de clous, il ne doit pas du tout être fendu et il ne doit pas présenter de moisissures ou de points pourris. De plus, le bois de calage ne doit pas avoir une odeur qui pourrait rester dans les marchandises et il doit satisfaire à un taux d'hygrométrie maximal de 15 pour cent. Si un chargement devait quand même être endommagé par du bois de calage de mauvaise qualité, ceci serait considéré comme une négligence dans le chef du transporteur. Celui-ci a donc tout intérêt à utiliser du bois de calage de bonne qualité.